Il existe deux types de foyers à bois : les modèles en maçonnerie et les modèles à dégagement zéro (ou fabriqués en usine). La façon dont ils sont construits et les composantes utilisées lors de l’installation sont différentes, mais leurs fonctionnements sont les mêmes. Voyons donc les principes de base du fonctionnement d’un foyer à bois.
LE DÉTAIL LE PLUS IMPORTANT !
L’alimentation en air, la taille de l’âtre, la conception de l’équipement et la hauteur de la cheminée sont autant d’éléments essentiels pour une bonne combustion. Mais le détail le plus important est de brûler du bois SEC. Le bois doit être coupé, fendu, empilé, protégé de la pluie et de la neige et laissé sécher à l’air libre pendant un an. Car, au moment de le brûler, son taux d’humidité doit être inférieur à 25 %. En brûlant du bois sec dans votre foyer, vous obtiendrez plus de chaleur et moins de fumée et de créosote dans votre cheminée. Votre entretien de routine en sera facilité !
LE RÔLE DE LA CHEMINÉE :
On dit qu’une cheminée est le moteur d’un foyer. Sans moteur dans votre véhicule, vous n’allez nulle part ! Avec un moteur inadéquat ou manquant de puissance, vous serez frustré et insatisfait. Voyons comment cette analogie se rapporte aux fonctions de base d’une cheminée de foyer.
Il existe une différence de pression d’air entre l’âtre (c’est-à-dire l’endroit où le feu brûle) et le sommet de la cheminée. L’air chaud du feu et cette différence de pression d’air créent un mouvement d’air vers le haut de la cheminée. Ce « tirage », comme on l’appelle, tire les sous-produits de combustion non brûlés (la fumée) à l’extérieur.
L’AIR NÉCESSAIRE À LA COMBUSTION
L’air qui monte dans la cheminée est remplacé par l’air de combustion. Les foyers sont équipés de commandes d’air primaire qui permettent à une quantité spécifique d’oxygène d’atteindre le feu pour la combustion. Si vous vous souvenez de vos cours de sciences à l’école, vous savez que trois éléments sont nécessaires pour qu’il y ait du feu : un combustible, une source d’inflammation et de l’oxygène. En laissant beaucoup d’air au feu, vous obtiendrez des flammes plus vives, un feu plus chaud, plus de chaleur et des temps de combustion plus courts pour une charge de bois. En réduisant la quantité d’air de combustion, vous obtiendrez des flammes plus paresseuses, moins de chaleur et des temps de combustion plus longs pour le bois.
D’autres éléments affectent également le moteur (la cheminée) de votre foyer comme : l’environnement, un mauvais entretien, une installation inadéquate, l’alimentation en air, la pression atmosphérique, les arbres, les structures adjacentes, une maison située dans une vallée de faible altitude, des conditions de vent extrêmement élevées et des températures glaciales sont autant de facteurs qui nuisent au tirage.
AUTRES CONSIDÉRATIONS RELATIVES AUX CHEMINÉES :
La hauteur de la cheminée est importante. Si la cheminée est trop courte, le tirage se fera moins bien. Si elle est trop haute, il y aura trop d’air en mouvement dans la cheminée. La vitesse du tirage pourrait créer des températures excessivement élevées et réduire considérablement la durée de combustion du bois. Selon le type de foyer, la plupart des hauteurs minimales acceptables pour les cheminées se situent entre 3 et 4 mètres, tandis que la hauteur maximale se situe généralement entre 4 et 5 mètres.
Tenez compte de la taille, ou de la dimension intérieure de la cheminée. Si elle est trop petite, le volume d’air qui circule dans la cheminée peut provoquer un refoulement de fumée dans la maison. Si elle est trop grande, la fumée peut passer trop de temps dans la cheminée, ce qui entraîne une baisse de la température de tirage et la formation de créosote.
Les cheminées doivent s’élever au-dessus du toit. Elles ne peuvent pas être évacuées horizontalement à travers un mur latéral comme un foyer au gaz à évacuation directe. Même sur un toit plat, les codes exigent une cheminée d’au moins 3 pieds (0,91 m) au-dessus du toit. Comme la plupart des toits sont en pente, le code stipule également qu’une cheminée doit être deux pieds (0,61 m) plus haute que tout ce qui est à moins de 10 pieds (3,05 m) d’elle. Cliquez ici pour plus d’informations.
FAIRE FONCTIONNER LE FOYER
Faire fonctionner un foyer à bois n’est pas particulièrement difficile. Assurez-vous que le registre est complètement ouvert. Avec du bois d’allumage sec et quelques feuilles de papier journal, faites brûler de petits morceaux de bois. Ensuite, ajoutez des morceaux un peu plus gros, jusqu’à ce qu’un lit de braises commence à se former. Ajoutez progressivement de plus grosses bûches au feu.
Une fois le feu et le lit de charbon démarrés, le contrôle de l’air du foyer permet de régler la quantité de chaleur dans la pièce. Plus d’air, plus de chaleur et des temps de combustion plus courts. Moins d’air, moins de chaleur, mais des temps de combustion plus longs.
Si vous avez un foyer à feu ouvert sans contrôle de la quantité d’air, vous avez essentiellement un feu de camp qui brûle dans votre salon avec un trou de 8 ou 10 pouces (la cheminée) à travers votre toit. À moins que vous ne prévoyiez d’utiliser le foyer qu’une fois ou deux par an, réfléchissez sérieusement à l’installation d’un encastrable. Avec un encastrable, vous pourrez toujours profiter des flammes et de l’ambiance, mais vous obtiendrez beaucoup plus de chaleur et vous aurez une solution de secours pour votre fournaise conventionnelle.
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